La santé en Pays de Ploërmel
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L’hôpital et la marchandisation du vivant : pourquoi la crise hospitalière est systémique ?
La santé humaine est-elle un produit commercial ? Un marché soumis à la concurrence ? Les médecins et personnels de santé ne sont-ils que des pions que l’on traite et maltraite pour répondre aux contraintes financières ? L’hôpital souffre de son management.
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Lettre ouverte aux autorités de tutelle de l’hôpital de Ploërmel
Le collectif santé du Pays de Ploërmel s’est réuni jeudi 6 mai par visioconférence, en présence d’élus, de médecins hospitaliers, de médecins de ville et de citoyens, pour faire les constats suivants : Avec la réduction des gardes de week-end et de nuit en chirurgie et maternité à l’hôpital, depuis plusieurs semaines, pour des motifs de rationalisation gestionnaire, une ligne rouge à été franchie. Comme nous le confirment des médecins hospitaliers, les prises en charge de patients en situation d’urgence hémorragique ne peut désormais plus être assurée dans des conditions de sécurité, la nuit et le week-end, dans les minutes qui suivent comme la situation l’exigerait. Cela supposerait une présence sur…
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Lettre aux candidat.e.s aux régionales sur l’hôpital de Ploërmel
Mesdames, Messieurs, Le Collectif santé du Pays de Ploërmel constitué de personnels soignants hospitaliers et libéraux, de citoyens, d’élus, souhaite vous interpeller afin de connaître vos avis et/ou propositions en terme de santé publique. Notre territoire rural dispose encore d’un Centre Hospitalier avec des services de Médecine, d’Obstétrique et de Chirurgie (MCO) avec un bloc opératoire de grande qualité et une maternité avec une capacité d’accueil à dimension humaine et labellisée « amie des bébés ». Mais pour combien de temps ? Le Centre Hospitalier reste un employeur important avec un personnel qui vit sur place pour nombre d’entre eux. Par ailleurs pour maintenir une médecine de ville et rester…
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À lire : L’Hôpital, une nouvelle industrie, le langage comme symptôme
De Stéphane VELUT édition TRACTS / Gallimard N° 12 « Tenter de soustraire au maximum le facteur humain, du système hospitalier, c’est prendre le risque que ce système s’effondre. Il faudra quand même, un jour, se demander si c’est bien .» Stéphane Velut présente en quelques pages comment et pourquoi les chiffres ont remplacé le sens, et le métalangage, les mots simples et concrets. Neuro chirurgien, chef de service de neurochirurgie du CHU de Tours, Stéphane Velut est un des premiers à donner « sa démission administrative » pour protester contre le manque de moyens à l’hôpital public. Il analyse ici l’évolution rapide de l’hôpital public. Le « pouvoir » du médecin, basé sur sa compétence,…