Quand l’agro-alimentaire breton se préoccupe d’autonomie alimentaire…

… Il fait pression auprès du Président de la République avec comme seules propositions concrètes :
– de « protéger les agriculteurs et les entreprises alimentaires françaises contre les organisations qui les attaquent impunément au nom d’une idéologie radicalisée » (CCNR en fera t-il partie un jour ?[1]),
– de « libérer la compétitivité française » (euh… l’objectif premier ne devrait-il pas plutôt être de produire sainement et à prix juste pour le producteur et le consommateur français ?…).

(lettre signée par Loïc Hénaff, président de « Produit en Bretagne », Danielle Even, présidente d’ « Agriculteurs de Bretagne », Annie Saulnier, présidente de l’ABEA, Yves Fantou, président d’Interbev Bretagne, Michel Bloc’h, président de l’UGPVB).

Vous apprécierez au passage l’habileté de certains pour interpréter les résultats d’un sondage dans un sens qui sert leur intérêt…

Alors, sondage contre sondage, citons celui-ci (Viavoice-Libération du 31 mars 2020) : plus des deux tiers de nos concitoyens jugent nécessaire de « ralentir le productivisme et la recherche perpétuelle de rentabilité », « réduire l’influence de la finance et des actionnaires », et sanctuariser les « biens communs indispensables à tous » tels que l’hôpital public, la sécurité sociale, l’accès à une eau et à un air de qualité, la biodiversité et l’Éducation nationale.

Et, parce que nous savons que vous aimez lire, voici un document plus constructif sur des moyens d’améliorer notre résilience alimentaire :

(la version intégrale se trouve sur https://resiliencealimentaire.org).

Note
[1] : Organisations qui, « financées par de puissantes multinationales dont elles servent naïvement les intérêts, répandent un terrorisme alimentaire. » On vous laisse apprécier.